
Par Yoann, le 8 novembre 2025
Avant d'endosser l'écharpe tricolore, Meyer Habib a trempé dans le Bétar, cette pépinière du sionisme révisionniste où l'on inculquait aux jeunes juifs le maniement des armes et la haine de l'ennemi, et qui engendra des groupes terroristes comme l'Irgoun, responsable de massacres. Les archives judiciaires le montrent, le 8 mai 1988, passant des principes à la pratique, une trentaine de ses membres, dont Meyer Habib, chargeait une manifestation parisienne, barres de fer à la main, laissant un cortège d'horreur et un septuagénaire dans le coma.
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Une condamnation symbolique pour violence suivra, tandis que les victimes seront indemnisées comme des victimes du terrorisme. Aujourd'hui, l'élu préfère oublier cette jeunesse agitée, troquant la barre de fer contre un micro, mais jamais ne renie l'idéologie qui l'a fondée : la justification systématique de la force au service d'une cause qui, décidément, n'a que faire de nos principes républicains.